Communiqué

Trois titres du Challenge Minarelli décernés à Ancenis…

…Et il en restera cinq à attribuer à Laval ! Les concurrents du Challenge Minarelli ont repris leurs luttes sur le beau circuit d’Ancenis situé à une vingtaine de minutes de Nantes (par le TER). Entre les averses, Alizée Guilmain est allée chercher le titre KFS 148 malgré la victoire de Maxime Lellig. Mathys Meloni a mis fin au suspense en Rotax Max tout en laissant le gain de cette troisième étape à Julien Touret. Quant à Kevin Pasteur, il n’a pas trouvé d’adversaire à sa hauteur en DD2 Master. Lucas Asselineau (KFS 130) Dorian Breisacher (KFS 165), Damien Rivet (Rotax Master), Clément Daniel (DD2) et Franck Tulier (DD2 Gentleman) l’ont emporté en Loire-Atlantique dans les catégories qui éliront leur champion en terres mayennaises !

KFS 130 : Lucas Asselineau sans discussion

On sait à quel point la première victoire représente un cap important pour un jeune pilote. Lucas Asselineau a concrétisé une progression constante par un grand chelem à Ancenis qu’il a quitté avec le maximum de points disponibles ! « Aux essais libres, la performance était déjà là. La piste était mouillée pour les qualifications, j’ai signé ma première pole et à l’exception d’une première manche mouvementée, je suis toujours resté devant. Je prépare soigneusement mes courses, notamment avec mon team QFRK et ça a payé. Je pense continuer l’an prochain dans cette catégorie avec le nouveau moteur Vortex. »

Le Berruyer de 14 ans est maintenant second du championnat derrière Max Belhommet-Renard qui s’est classé 2e à Ancenis, juste devant Guyliann Mercier qui a lui-même devancé d’une courte tête Ambre Chaussis. Au chapitre des déceptions en finale, on citera Gabin Miquet, Noé Maxime, Marius Blanchard, Randy Lorin et Hadès Maurouard qui ont affiché une bonne pointe de vitesse à un moment ou à un autre de la journée.

KFS 148 : Maxime Lellig vainqueur, Alizée Guilmain championne !

Il ne s’agit pas d’une première pour la Sarthoise, qui avait déjà gagné trois Challenges Minarelli à la fin des années 2000 ! Alizée Guilmain a magnifiquement maitrisé son sujet depuis l’ouverture du championnat, marquant 99,27% des points disponible lors des deux premières épreuves. En tout cas elle n’a pas fini 3e à Ancenis parce qu’elle gérait le championnat, vu qu’elle n’a appris la bonne nouvelle qu’après l’intégration des résultats dans le tableur Excel d’EvoKart ! Après avoir obtenu la pole en roulant 2 secondes plus vite que le 2e de son groupe, elle n’a plus quitté le Top 3 jusqu’à la troisième marche. « Depuis mon retour en 2019, j’avais pour objectif de décrocher un nouveau titre. Par deux fois, ça avait failli se faire, je suis donc très contente d’inscrire à nouveau mon nom au palmarès, qui plus est avec le nouveau moteur. Cette année, les planètes se sont alignées. »

Pénalisé en préfinale, Maxime Lellig a repris sa marche en avant en finale pour s’imposer avec 8 dixièmes d’avance sur Théau Kéryjaouen et 1 seconde sur la nouvelle championne. La jeune classe s’est montrée à la hauteur avec la 4e place de Jules Janssoone, les prestations d’Enis Puybaret dans les manches, les remontées de Timothée Fournier et de Clément Piaud en finale et l’accession à la 3e place du championnat d’Antoine Saget. Mention spéciale pour Bruce Jaumouillé, bien dans le coup à Ancenis sur le sec.

KFS 165 : Dorian Breisacher domine les éléments

On s’est pas mal torturé les méninges avant la finale KFS 165 pour trouver les bons réglages pour la finale du fait des caprices de la météo. A ce jeu, Dorian Breisacher s’est montré bien inspiré après s’être battu toute la journée avec Romain Desgardin. La pole et la finale pour l’un, les manches et la préfinale pour l’autre ! Mais dans la course décisive, Alexis Gonce, toujours en embuscade, et notre pilote du jour François Silvestri (voir plus bas) se sont intercalés entre Breisacher et Desgardin. Hervé Michau pouvait lui aussi rêver au podium mais patatras ! La finale s’est dérobée sous ses roues. Mercier, Cornée, Chateauneuf, Texier… Ils sont nombreux à avoir joué un rôle dans cette catégorie, ce qui nous promet un final de haute tenue à Laval !

Rotax Max et Master : Touret et Rivet ne sont pas tombés de la dernière pluie

Julien Touret a fait les bons choix quand il le fallait pour revenir de sa 7e place de grille et devenir notre troisième vainqueur de la saison en Rotax Max. Faute d’avoir pu rejoindre le futur vainqueur, Jules Ménard eut le plaisir de devancer pour le gain de la 2e place le leader du championnat Mathys Méloni. Le pilote de l’ASK Douvrin peut pourtant déjà savourer son titre ! Comme en Max, la finale a redistribué les karts cartes en Master, et c’est un Damien Rivet des grands jours qui s’est imposé devant Romain Pesenti, abonné à la 2e place cette année, et Philippe Noël. L’oscar de la déception est pour « Jeff » Chaussis : le – précaire – leader du championnat et récent podiumisé à la Coupe de France n’a pu finir la finale.

DD2, Master et Gentleman : Clément Daniel dans son jardin

L’ASK Ancenis a vu un de ses pilotes l’emporter à domicile : Clément Daniel n’a laissé que la pole à Rachelle Henri, qui a pris la 2e place au général devant le Gentleman Franck Tulier et le Master Kevin Pasteur, vainqueurs de leur classe respective. Pasteur a également assuré son second titre consécutif.

Le pilote du jour : François Silvestri

Il se souviendra sans doute longtemps de cette course à Ancenis qui lui a valu son premier podium en Karting ! François Silvestri est un pur produit de la « pyramide ESR » (Entente Sportive Renault Ndlr) qui lui a fait découvrir la discipline en initiation tout d’abord puis en compétition en 2018. Cet ingénieur de 35 ans, qui a tâté de la moto sur piste, est donc aussi un pur produit du KFS !

« La météo m’a permis d’être moins désavantagé par mon poids, j’en ai profité aux chronos sur une piste séchante où il fallait aussi choisir les bons réglages. Avec un kart typé sec, j’ai signé le 2e temps de mon groupe sous le drapeau. La pluie nous a délaissés pour les manches et la préfinale mais j’ai limité les dégâts en étant bien concentré sur mon pilotage et en ne regardant pas derrière moi. J’ai une petite appli météo comme beaucoup de pilotes et j’ai vu ce gros nuage qui devait arriver pour le départ de la finale. Seulement, il y avait un peu de retard au niveau des horaires et j’ai pensé que la piste allait sécher d’autant que le soleil de l’après-midi avait chauffé l’asphalte. J’ai encore fait le pari du sec, en mettant les mêmes pressions qu’en qualif ! J’ai été prudent au début, mais j’ai vu que les pilotes qui sont souvent plus véloces que moi ne me distançaient pas, j’ai commencé à doubler ceux qui avaient choisi des réglages pluie. Je me suis retrouvé derrière Alexis Gonce et on est allés chercher Romain Desgardin. Dans la foulée j’ai aussi attaqué Alexis car je ne savais pas si je me battais pour la 2e ou la 3e place ! On a terminé côte à côte dans le même dixième ! » Et voilà comment on finit pilote du jour ou, en mode F1, « driver of the day » !

Communiqué EVOKart / Photos : Luc Chmielowski