Le Challenge Minarelli se rapproche de la barre des 200 pilotes
EvoKart a passé un cap important en cette année 2024 avec l’introduction du moteur Vortex ROK SV en KFS 148 et 165 – en attendant le KFS 130 en 2025. Cette évolution a recueilli les suffrages des fidèles et de nouveaux adeptes. Le succès du Challenge Minarelli ne s’est pas démenti : la qualité de son organisation et son atmosphère à la fois compétitive et conviviale ont séduit au-delà des catégories « maison ». Avec les Rotax Senior, Rotax Master, DD2 et la Formule 20.000, les sept plateaux ont rassemblé 180 pilotes. De quoi fêter de beaux vainqueurs et titrer de valeureux champions !
Des pilotes KFS internationaux
Un autre signal fort indique que le KFS a atteint une autre dimension. Le partenariat solide noué avec la branche motorisation du groupe OTK a déjà commencé à produire des effets sur le plan international. Les vainqueurs du Défi France et leaders du Challenge Minarelli ont en effet été invités par Vortex à participer à la ROK Cup Superfinal à Lonato dans la catégorie ROK SVR ! Bien que le meeting ait eu lieu le même week-end que la dernière épreuve du Challenge Minarelli, les quatre pilotes sélectionnés ont unanimement répondu présent. Il faut dire qu’Alizée Guilmain et Théau Kéryjaouen avaient déjà fait la différence en KFS 148. Quentin Fouassier ne participe pas au « Mina » et, la ROK Cup Superfinal se terminant le samedi, Dorian Breisacher s’est arrangé pour rentrer à temps afin de défendre à Laval ses chances de titre en KFS 165 ! Au plan sportif, Kéryjaouen a pris une fantastique 4e place, Fouassier et Breisacher ont terminé aux portes du Top 10 et Guilmain – qui n’a pas été épargnée – a figuré, comme ses trois compatriotes, dans le Top 10 aux essais chronos. Malgré son manque d’expérience à ce niveau, la délégation française n’a franchement pas à rougir de son parcours en Italie.
KFS 130 : Marius Blanchard, quatrième vainqueur en quatre courses !
A Laval, on a dit adieu au petit moteur IAME 100 cm3 qui a fait les beaux jours de la Formule FFSA et du KFS pendant près d’un quart de siècle ! Marius Blanchard aura eu l’honneur de le conduire à sa dernière victoire. Constant dans le Top 3, il est venu à bout de Noé Maxime qui a pour sa part inscrit 100 points en préfinale. En se classant 4e derrière Lucas Asselineau, Max Belhommet-Renard a décroché le titre devant le poleman Guyliann Mercier.
KFS 148 : Maxime Lellig gagne et monte sur le podium final
Les deux premières positions étant déjà acquises à Alizée Guilman et Théau Kéryjaouen, il restait la plus petite marche du podium à attribuer dans cette catégorie. Pour y parvenir, Maxime Lellig est monté sur la plus haute marche à Laval, en ne quittant pas la P1 de tout le week-end ! Les autres performances notoires furent signées Pierre Lamirault, 2e aux chronos, Julian Gindre, vainqueur de la manche à laquelle ne participait pas Lellig, Enis Puybaret, Ludovic Juret et Maël Sannier, particulièrement brillants lors de la phase finale.
KFS 165 : Romain Desgardin rafle tout !
Meilleur temps de son groupe aux essais qualificatifs, en tête après les manches, vainqueur de la préfinale et de la finale avec le titre au bout de l’effort : Romain Desgardin a bien joué le coup à Laval. Le champion en titre Dorian Breisacher se contente donc de la 2e place finale. Il faut dire que la ROK Cup Superfinal ne lui a pas permis de participer aux essais et il s’est élancé de la dernière ligne dans les manches. Sur le papier, le challenge ne semblait pas irréaliste, comme l’indique une remontée de 21 places en Manche 2, mais la phase finale a oublié de lui sourire. On se souviendra en revanche de la pole position de Thomas Cornée et des podiums conquis pas Grégoire Pérocheau et Franck Chateauneuf.
Rotax Max : Le podium en famille pour les Aïm
De la pole position de Sasha à la victoire d’Alexandre, la famille Aïm a passé un bon week-end en Mayenne ! Hugo Veidi est revenu de loin pour s’intercaler entre les deux frères. Pourtant, Benjamin Vasseaux était en tête après les manches et Lola Gervais avait gagné la préfinale… Mais tout cela n’a rien changé pour le championnat, qui était déjà acquis à Mathys Meloni.
Rotax Master : Léger, c’est du lourd !
Le célèbre moteur autrichien était si bien représenté à Laval que les Rotax Master ont eu droit à une course séparée. Sébastien Hellaouet a tiré les premières salves avant d’abandonner en finale. L’éternel second Romain Pesenti allait-il enfin triompher et s’approprier le titre ? Maxime Léger a contrarié cette ambition légitime en gagnant la finale et Jean-François Chaussis est reparti avec la couronne sur la tête.
DD2, Master et Gentleman : le bon choix de Calvin Henri
A l’image de l’ensemble du week-end qui a vu les équipes jongler avec les set-ups, les pressions de pneu et le type de gomme pour ceux qui en avaient le droit, la course des DD2 a récompensé le plus inspiré. Avec ses slicks, Calvin Henri a remporté la victoire et le titre. Nous avions déjà notre champion en Master en la personne de Kévin Pasteur mais c’est François Guichard qui a gagné la catégorie à Laval. Anthony Posson et Franck Tulier sont respectivement vainqueur et champion en Gentleman.
Formule 20.000 : 37 millièmes d’écart entre Renaux et Talon
La partie historique de l’événement a elle aussi tenu ses promesses avec une brochette de légendes du karting à la lutte sur un circuit de Laval-Beausoleil Louis Paillard témoin d’un passé glorieux. Les photos finish ont crépité à l’arrivée de la finale : Johan Renaux a battu Franck Talon d’un souffle pour la gagne, François Béliard a devancé Sébastien Biloè de moins de 2 dixièmes pour la 3e place et le sprint pour le Top 5 a vu Mickaël Bussy, Sébastien Miel et Guillaume Mongondry terminer dans un mouchoir. Bravo à Alexandre Vromant pour sa quatrième victoire de l’année en +10 (kilos).
Le pilote du jour : Max Belhommet-Renard, champion en KFS 130
Le plus jeune champion du Challenge Minarelli a commencé par pratiquer… le rugby. Puis il a gagné la Détection Découverte Jeunes Talents de la Ligue Centre Val de Loire fin 2022 et la mise à disposition d’un kart pour débuter en Mini60 en 2023. Il vient d’achever sa première saison en KFS 130 qui l’a vu se classer 2e au Trophée du Centre et au Défi France avant l’apothéose d’un premier titre au Challenge Minarelli. « On lui a proposé de passer en Nationale l’année prochaine mais il préfère rester en KFS 135 avec le nouveau moteur Vortex pour retrouver sa bande de copains » indique sa mère Nathalie Renard. Et Max de confirmer : « Cette ambiance avec les autres pilotes, notamment Nino Delaunay, est mon meilleur souvenir de l’année. Je suis heureux d’avoir gagné le Mina que j’ai mené toute la saison. En arrivant à Laval, je voulais gagner la course mais j’ai connu quelques soucis, notamment une crevaison en finale. J’ai tout de même réussi à gérer pour le championnat. Je remercie mon mécano Ethan Coulard de la structure CRT qui m’a donné de bons conseils. » Il ne reste plus qu’une course au calendrier EvoKart 2024, mais quelle course : les 6H KFS du Mans verront s’affronter 48 équipages le 9 novembre prochain !
Communiqué EvoKart/agence future racing commm / Photo Luc Chmielowski