Communiqué

Challenge Minarelli – Le cap de la mi-saison franchi sous le soleil !

La météo était du côté du Challenge Minarelli et de ses nombreux aficionados à Angerville, si l’on excepte un petit vent un peu frisquet par moments le dimanche, qui n’a guère refroidi les ardeurs sur la piste. Globalement, les vainqueurs du week-end avaient déjà montré de bonnes dispositions à Anneville. C’est particulièrement le cas d’Alizée Guilmain qui a encore empoché le maximum de points en préfinale comme en finale en KFS 148. Dorian Breisacher (KFS 165), Guyliann Mercier (KFS 130) et Mathys Meloni (Rotax Max) sont à nouveau sur le podium mais cette fois sur la première marche. Quant à Noa Hipp, il a nettement dominé les débats en Rotax DD2.

KFS 130

Les jeunes loups du KFS 130 ont offert des courses très animées, qui ont vu Guyliann Mercier s’imposer pour la première fois dans la catégorie. Régulièrement aux avant-postes depuis les essais chronos, il a saisi les bonnes opportunités dès les premiers tours pour s’emparer du commandement et il a fini par s’échapper du fait de la bagarre qui s’est intensifiée derrière lui. Le vainqueur d’Anneville Max Belhommet-Renard a calé son moteur au deuxième tour et a dû cravacher pour revenir et régler le sprint pour la 2e place. Hadès Maurouard pénalisé, Lucas Asselineau est monté sur le podium après avoir devancé le poleman Noé Maxime.

KFS 148

Alizée Guilmain est la Verstappen du KFS 148, sauf qu’elle n’a jusqu’à présent trouvé aucun Sainz, Norris ou Leclerc pour la priver de l’un ou l’autre succès… Il faut donc saluer la pole d’Evann Bullier, qui a vu la pilote venue de la Sarthe repasser devant au cumul des manches qualificatives, puis cumuler aussi les victoires en préfinale et en finale. La balle est dans le camp de la concurrence qui s’efforcera de combler l’écart à la rentrée. On pense à Théau Kéryjaouen, 2e après avoir pris l’avantage sur Ludovic Juret. Pierre Lamirault a évolué à la lisière du podium, il ne lui a pas manqué grand-chose pour y grimper. Maxime Lellig s’est offert une manche et la 7e place finale derrière les solides et Julian Gindre et Jules Janssoone

KFS 165

Une victoire à Angerville ne peut pas être qualifiée de surprise pour Dorian Breisacher. Le pilote du club local a souvent brillé à domicile mais on sait que rien n’est jamais acquis d’avance. Aux chronos, il a devancé de très peu Gildas Quinquet, Alexis Gonce lui a mis la pression dans les manches mais il a su fausser compagnie à ses poursuivants et tuer le suspense en préfinale comme en finale. Alexis Gonce et Romain Desgardin ont entouré le vainqueur sur la « boite » dans cet ordre. L’expression « au pied du podium » se justifie pleinement pour Rémi Leguerrier. Deux petits dixièmes peuvent parfois ressembler à une éternité.

Rotax Max et Master

3e aux essais chronos, Mathys Meloni est revenu à la hauteur du poleman Théo Cordevant avec une manche partout. Ce dernier a toutefois eu gain de cause en préfinale avant que Meloni ne conquière la finale, sans pouvoir se relâcher à aucun moment. En fait, c’est à un duel… à trois auquel on a assisté pendant la majeure partie du week-end car Alexandre Lemaire-Sicre avait le rythme pour jouer la gagne. Il s’est pourtant fait devancer par Martin Ratton pour la troisième marche du podium au terme d’une âpre bataille. En Master, Jean-François Chaussis a retrouvé le chemin de la victoire devant Romain Pesenti qui se contente à nouveau de la 2e place mais réalise une bonne opération au championnat. Cédric Dessier n’a pas lâché ses deux rivaux d’une semelle, et ce jusqu’au podium !

DD2, Master et Gentleman

20/20 : c’est la note que mérite Noa Hipp après sa belle démonstration d’Angerville. Un peu en retrait en début de week-end, Jordan Caille est revenu pour assurer la deuxième place dans la phase finale. Au 3e rang du classement général, on retrouve le premier Master Jérémy Brassler qui aurait même pu finir un peu plus haut sans une pénalité pour sortie de couloir lors du départ. Le meilleur Gentleman est Marc Brunet, qui n’en est pas à son coup d’essai.

Formule 20.000

Invitée à ajouter sa pierre à la réussite de ce week-end, la Formule 20.000 et ses karts 100 cm3 à prise directe et refroidissement par air de 1986 à 2002 proposait une affiche de luxe : il y a 24 ans, Julien Ménard et Michaël Dauphin avaient respectivement terminé 1er et 3e d’un championnat d’Europe intercontinental A mémorable à Angerville. Dimanche, Ménard a gagné la catégorie +10* et Dauphin a terminé 3e au général ! En tête, Emilien Grosso a trouvé un adversaire de son calibre en la personne de Viny Beltramelli qu’il n’a devancé que d’une demi-seconde à l’arrivée. Grosso devient ainsi co-recordman des victoires en Formule 20.000 !

Le pilote du jour : Théo Laffaiteur et son « Art Kart »

Les « Art Cars » des 24 Heures du Mans sont entrées dans la légende du sport automobile. En Challenge Minarelli, on n’a pas encore fait appel à Jeff Koons pour designer un kit déco, mais on commence à voir des concurrents qui se distinguent en inventant des décos originales, et dans ce domaine, Théo Laffaiteur n’est pas le moins inspiré. 2e du Mina en DD2 l’an passé, il espère se mettre autant en valeur côté piste que côté look en 2024. « Le style de cette déco me représente bien, je l’ai élaborée à partir d’un covering trouvé après de longues recherches sur Internet. J’ai pris le kit d’origine pour me servir de gabarit et j’ai ajouté les parties dorées car j’aime les couleurs qui pètent. J’ai eu de bons retours, tout le monde adore mon kart, surtout les gamins ! »

Est-ce que Théo prend garde d’éviter les contacts dans le peloton pour préserver sa belle livrée ? « Non, ça ne me dissuade pas d’attaquer, tant pis s’il faut refaire la déco, je suis là pour gagner ! Ce week-end n’a pas été top côté résultats par rapport à Anneville, ça nous met dans la sauce. L’année dernière, je n’avais pas le rythme pour suivre Jordan (Caille) et Calvin (Henri), alors j’ai beaucoup travaillé sur mes défauts en vue de cette saison, j’ai fait énormément de sessions de kart de location, pour être plus doux et moins « bourrin ». Ça commence à payer. Pour l’instant on a couru sur les circuits que je connaissais le moins mais en Mina on décompte le moins bon résultat et il reste Ancenis et Laval qui sont proches de chez moi, alors je suis confiant ! » Théo n’est pas encore champion mais il est déjà leader du championnat !

Le Challenge Minarelli s’offre trois mois de pause estivale… pendant lesquels il sera toutefois possible de s’occuper utilement en Endurance le 22 juin et lors du Défi France KFS les 13 et 14 juillet !(*catégorie +10 : pour les ensembles kart + pilote dont le poids excède de 10 kilos le poids minimum de la Formule 20.000)

Communiqué réalisé par Romane Didier / agence future racing commm / photos libres de droits pour la presse signées Luc Chmielowski.